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Le jeûne est l’une des adorations les plus efficaces pour purifier l’âme et corriger le comportement.
Il renferme des vertus extraordinaires, dont :
-- Il cultive la crainte d’Allah dans les poitrines et il est un rempart contre les péchés.
Allah عز و جل révèle :
[Ô croyants ! Le jeûne vous a été prescrit comme il a été prescrit aux nations avant vous, ainsi serez-vous pieux].
Ce Verset nous apprend que le jeûne fut légiféré dans l’ambition de forger la crainte d’Allah dans le cœur des croyants.
Le terme taqwâ est un nom générique qui renferme toutes les bonnes œuvres.
La piété rapporte des bienfaits considérables et des fruits innombrables.
Elle revient souvent dans le Coran en raison de Son importance.
Les savants lui donnent comme définition : faire les obligations d’Allah dans l’espoir de gagner Sa récompense et s’éloigner de Ses interdictions par crainte de subir Son châtiment.
Au sujet du passage : [ainsi serez-vous pieux], l’Imam el Qurtubî nous apprend : « « ainsi » (la’alla), signifie qu’il est à espérer de leur part qu’ils soient « pieux » ; c’est-à-dire qu’ils s’affaiblissent.
Quand le corps s’affaiblit, l’envie, qui est la source des péchés, s’affaiblit également.
Selon une autre exégèse, taqwâ a le sens ici de protéger contre les péchés.
Selon une autre tendance, il a un sens plus général.
Le Prophète صلى الله عليه وسلم en effet qualifie le jeûne dans les termes suivants : il est une protection contre les péchés (junna) et contre les envies sexuelles (wijâ).
Il forge également la piété étant donné qu’il permet d’évacuer les envies. »
-- Le jeûne (siyâm) est un bon entrainement à la patience et à la persévérance.
Le fidèle casse de sa propre initiative avec ses habitudes et ses penchants.
Il encourage le désobéissant à ne pas succomber à ses penchants et à s’éloigner des péchés.
Il apprend concrètement à s’en passer et à ne pas y penser dans le but de s’en débarrasser définitivement.
Par exemple, il est extrêmement difficile pour les toxicomanes d’arrêter de fumer, mais le jeûne est la meilleure occasion de prendre le dessus sur soi.
-- Grâce au jeûne, le fidèle apprend à dominer ses mauvaises pulsions.
À force de manger tout le temps, il se laisse dominer par ses penchants qui le poussent à la faute.
Le jeûne lui permet ainsi de casser ce mauvais rythme et de rectifier le tir en revenant sur le bon chemin.
-- Le siyâm réduit la circulation du sang, et par voie de conséquence, il fait obstacle à Satan qui se déplace dans le corps par les voies sanguines.
Lorsque l’individu se laisse aller, il ouvre la porte grande ouverte à Iblîs qui pourra le manipuler à sa guise.
Le jeûne devient ainsi un rempart repoussant les incursions de l’ennemi de l’homme.
-- Le siyâm est l’occasion d’avoir plus de compassion pour les pauvres, car en subissant la faim, on n’arrive plus facilement à se mettre dans leur peau et à se solidariser avec eux.
-- Le siyâm est un moyen d’unir les musulmans et de mettre un terme aux divergences qui les déchirent.
Ils entament et rompent leur jeûne ensemble.
Il n’y a pas de différence entre les riches et les pauvres, les gouverneurs et leurs sujets, les hommes et les femmes.
C’est donc un bon moyen de consolider les liens entre eux.
-- Le siyâm est plus propice à faire de bonnes œuvres. Les croyants se rivalisent dans le bien et sont beaucoup plus énergique qu’en temps normal.
-- Le siyâm attendrit le cœur et prédispose à l’évocation du Seigneur (dhikr).
Il permet de mieux se concentrer sur l’adoration et d’évacuer l’esprit.
-- Le siyâm est à même d’entretenir un sentiment d’amour pour les bonnes œuvres et, en parallèle, de répulsion pour les péchés.
On est peut-être capable ainsi de se régénérer pendant une longue période.
Ce qui aura des conséquences en bien sur la pensée et le comportement dans la vie de tous les jours.
Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers !
Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !
Extrait du livre : ittihâf ahl el îmân de Sheïkh Sâlih el Fawzân.
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